mardi 13 décembre 2011

Déménagement!!!

Bonjour les amigos, si jamais vous passez par là, et que vous vous demandez, mais où est-elle?
Eh bien je suis par  ici. 
J'épate ma belle-mère y déménage aussi!

mardi 8 mars 2011

Ch'tiramisu

J'aurais aussi pu appeler l'article-recette : "1 jour, 1 mug kitch", mais de d'une, on voit moins le rapport avec la recette (normalement, à moins que vous vous soyez récemment heurté la tête) et de deux, je ne tiendrai jamais le rythme d'un article par jour, je risquais la publicité mensongère. 
Pourquoi "1 jour, 1 mug kitch?" m'interrogez-vous, cher public.
Parce que voyez vous, vous répondè-je, en fait, le ch'tiramisu rentre dans la catégorie des plats impossibles à photographier. Ça se tient pas, c'est marron et blanc, une fois dans l'assiette, ça dégouline... Non, vraiment, le gateau trempouillé ne supporte pas le cliché d'art, c'était un défi bien trop élevé pour mes aptitudes photographiques.
(J'en ai pris, des photos, hein, mais en les voyant vous allez renoncer, et ça serait dommage, parce que c'est vraiment, vraiment trop bon.)


Bref, revenons à nos moutons chicons : à la place de mettre des photos de plats pas présentables pour illustrer mes recettes de plats pas présentables, j'ai décidé pour chaque plat-qui-se-tient-pas ou ressemble à une régurgitation, de vous offrir une photo de mug, histoire de pas ruiner ma réputation de cuisinière glam-chic du plat. 


Mais attention! Pas n'importe quel mug! Pas une tasse IKEA ou un mug basique collection carrouf' 2009. Non, un mug de Notre collection très spéciale à Jules et moi. 
Parce qu'on fait collec' de mugs moches. Ou kitch. (Ceci dit, les deux vont souvent de pair.) Et ça sert à rien que je détaille, les photos parleront d'elle-même, cf ci-dessous.


Tasse numéro ouno : Le mug "Mets du tigre dans ton petit déjeuner, sans manger des kellog's"

En Novembre, on était en vacances dans le Nord (pas de préjugés, ce n'est pas forcément antinomique!!), et on a mangé dans un p'tit bistrot mega sympa, où j'ai donc goûté pour la première fois, toutoute première fois un ch'tiramisu, et que c'était tellement trop bon, que j'ai tenté de le refaire illico presto.
Au final, en me plongeant dans les VRAIES recettes de VRAIS tiramisu (faut un "s" ou quoi?) je me suis rendu compte que j'utilisais des ingrédients pas du tout de base du ch'tiramisu (genre de la chantilly), mais bon comme de toute façon le ch'tiramisu est lui même une adaptation, j'étais pas à un changement près de la recette des puristes.


Ch'tiramisu


Pour 6 mais en fait 4 parce que tout le monde va en reprendre, essayez de prévoir de le faire pls heures à l'avance :

  • un pot de 250 ml (ou g? chsais pu de toute façon y'a qu'un conditionnement basique) de mascarpone
  • 80g de sucre
  • 3 oeufs
  • 30-40 ml de crème fraîche entière liquide hyper froide
  • un paquet de speculoos
  • un café serré
  • de la chicorée liquide (ou en poudre et vous en mettez en faisant le café)
  • un peu de cacao pour saupoudrer
  • optionnellement : du marsala
Battre les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à obtention d'un mélange blanchi. Ajouter le mascarpone. Ajouter la crème fraîche montée en chantilly, puis les blancs d'oeufs battus en neige.
Moment délicat : la préparation des speculoos. Vous préparez votre mélange café-chicorée, éventuellement marsala dans un bol. Et là il faut tremper les speculoos (un par un, vous y arriverez pas, sinon) assez longtemps pour qu'ils soient imbibés mais pas trop longtemps pour réussir à les sortir avant qu'ils fondent-cassent. Au bout de 3, le timing devrait être bon.
Vous en mettez une épaisseur dans le fond d'un plat, puis une couche de préparation, une couche de gateau, une couche de préparation.
Saupoudrez de cacao au dernier moment (sinon ça imbibe et c'est moche).
Bon appétit!

mardi 1 mars 2011

Fruits rouges et crème de chocolat blanc, dessert de saison...

...enfin, de la saison à laquelle j'ai réalisé la recette, quoi. Eh oui, eh oui, vous allez vous taper toutes mes recettes de retard, dont j'ai les photos sous le coude depuis plusieurs mois. Et qui attendent patiemment dans Picasa que je daigne prendre le temps de leur coller un petit texte qui va bien.


Alors, aujourd'hui, en ces jours de grande chaleur hivernale, JMBM vous propose donc un dessert d'été bien rafraîchissant. Et, au passage, JMBM arrive à rendre calorique un dessert de fruits rouges, c'est pas donné à tout le monde, bravo moi.


Nan, je parle de légumes et fruits de saison, parce que maintenant on habite à la campagne. Et quand on habite à la campagne, on rentre en symbiose avec notre environnement, on fait corps avec la nature (surtout dans une maison écolo), bref on est un peu obligés de prendre le pack complet de l'écolo à la campagne, quoi. (Rassurez-vous, on a pas prévu d'élever des chèvres). Pas d'AMAP, mais presque, un maraîcher au bout du chemin : super pratique, moins cher que pas cher (7e de légumes pour une semaine à 5...même si dans les 5, y'en a un qui mange une carotte en purée par jour, et c'est pas les 2 grands qui vont me vider mon stock de légumes non plus hein? quelqu'un a des enfants légumivores ici? ça EXISTE?? ou c'est une légende urbaine? ). Et on apprend les légumes de saison. A 30 piges, il n'est pas trop tard. Tenez, par exemple, vers maintenant, en Février, le légume de saison, c'est : rien. (allez j'exagère, y'a des carottes et des choux)


Et du coup, d'une pierre deux coups, ça oblige AUSSI à se creuser la cervelle niveau recettes, vu qu'il faut tourner pendant 4 mois avec 2 légumes et demi. (ou un et demi, la saturation au niveau du chou arrivant assez vite).


Toujours pas de transition géniale vers la recette à vous proposer, il y a des choses qui ne changent pas. (Quoique si on remplace le c de chou par f, le h par r, o par u et le u par i, et qu'on ajoute t et s, ça fait "fruits")


Fruits rouges sous (et sur, mais un peu moins) crème de chocolat blanc




Il vous faut pour 4 personnes  :

  • 300-400g de fruits rouges (sans blague???) frais c'est meilleur, mais surgelés picard ça marche aussi (juste faut anticiper la décongélation, ce que j'oublie systématiquement, et du coup je mets au microondes et du coup ça marche jamais bien : ça reste congelé au milieu et ça cuit sur les bords pfffff, bref), avec un peu de sucre si vous aimez
  • environ 300-350 g de, au choix (j'ai testé avec tout ça et ça marche) : fromage blanc 0 à 30% (mais 0% c'est un peu foutage de g'), des yaourts aux fruits rouges, des yaourts blancs, yaourt gout bulgare, un peu de mascarpone, de la chantilly maison, le top à mon goût étant simplement du fromage blanc + un yaourt aux fruits rouges
  • une tablette de 100g de chocolat blanc + un peu en rab' pour raper si vous aimez
Vous mettez le chocolat blanc à fondre, soit technique micro ondes si vous maîtrisez, soit bain marie. Vous le mélangez avec votre option produits laitiers choisies.
Vous coupez vos fruits, vous les mettez dans le récipient de votre choix, vous mettez la crème sur le dessus, vous décorez à votre goût (l'image proposée est non contractuelle, d'ailleurs on voit que j'ai pas maîtrisé le micro-ondes, mon chocolat a grumelé!). Et zou, au fridge en attendant le dessert.
C'est sympa, ça rafraîchit, c'est plutôt joli (sans me vanter) et c'est rapide à faire... mais sans être une pomme nature, ça présente un peu, quoi.

mardi 15 février 2011

Un retour se fait en fanfare ou ne se fait pas!

Hum, hum, voyons, voyons.
Il y a de ça un an et 3 mois, j'annonçais mon retour imminent. Vous regardez la date du jour et en concluez que mes années d'étude en marketing n'ont visiblement pas imprimé en moi les règles de base de l'art du teasing hein...

Je pourrais trouver des excuses...
Je pourrais vous dire que j'ai pas fait à manger (digne de ce nom) depuis 1.5 ans...
Mais non, je n'ai pas cessé de cuisiner, ni d'aimer ça. Même quand c'était sur un coin de table de notre mini-cuisine de notre mini-appart de secours, même quand c'était un barbeuc' à l'arrache au milieu du chantier.
Je pourrais vous dire qu'en 2010, j'ai fait l'électricité de ma maison, seule, et j'ai accouché sans péri, et que, comment dire, ça laisse pas beaucoup de marge niveau disponibilité. (et en plus c'est vrai, ce qui fait que je peux me la péter grave au passage)
Mais non, puisque j'ai pris le temps de partager nos aventures sur un autre support...

En fait, pour être honnête, je pense que j'avais envie de partager du rire, des émotions et nos aventures. La cuisine c'était finalement presque secondaire.
Elle a été un bon prétexte parce que la cuisine c'EST festif et c'EST du partage. Mais d'autres font ça mieux que moi... et j'avais le support du blog de la maison pour écrire du drôlatique.
Je pense que c'est pour ça que j'ai un peu laissé en friche l'épate de belle-mère...

Bref...sous la forte pression de trois lecteurs toute une population de fans, je reviens.

Vous allez voir, je vous ai réservé pour ce retour une extraordinaire recette, qui prouvera aux trois lecteurs à la terre entière que je n'ai perdu la main ni pour faire des recettes de haut vol, ni pour prendre des sublimes photos "gourmandes".

Tiens, alors je sais pas vous, mais moi je suis complètement lobotomisée : maintenant quand je lis, j'entends ou je prononce "gourmand", je le prononce à la Cyril Lignac (entre un diner presque parfait, masterchef, topchef, machinchef, "gourmand" avé l'assent du sud doit être le mot le plus prononcé dans le PAF ces derniers mois)... donc ça donne au final : gourmaïngue.
Exemple : "Ah là là ce plat il me plait parce qu' il est gourmaïngue."

Alors en avant première internationale mondiale, publié en français, anglais, italien, espagnol et breton, la recette du come back de J'épate ma belle-mère :

Le chou-fleur gourmaïngue de Nicolas C.

Nicolas C. est un ami à moi, je m'en voudrais de lui voler sa recette sans lui rendre les honneurs qui lui sont dus.
Imagine toi, lecteur, tu es invité chez des amis pour un repas.
La maison est splendide, pointe finistère, vue mer, balcon, piscine chauffée, chambres à tous les étages.
Rien ne laisse présager autre chose qu'une très agréable soirée entre amis, surtout qu'en général, chez eux, tu manges très bien.

Tu dringues, tu entres, tu offres ta bouteille, et ... et déjà, là, tu SAIS que tu manges du chou fleur. Aucun doute possible, la puissance de l'odeur est telle qu'elle plane sur les 150m2 de la demeure.

Tu te dis... tu te dis...enfin tu dis, à haute voix même "mais comme c'est original, et comme c'est terroir, du chou fleur, quelle bonne idée!!!"

Et ce n'est que le début. Lis un peu ce qui suit :

Arrive le repas. Bon, là, on s'attendrait à ce qu'un produit un peu rustique comme le chou fleur, soit mis en valeur, dans un petit consommé, des légumes travaillés et épicés, bon, même un gratin, à la limite...
Et là, non, non, trop facile, trop prévisible...et c'est là, vous me direz, qu'est la prise de risque (cf gourmaïngue plus haut, 2è expression du PAF la plus prononcée) culinaire : le chou fleur est cuit à la vapeur, seul.

Et attention, attention, prise de risque AUSSI au niveau de la présentation : toujours dans cet esprit de simplicité, on le présente à même le panier de la cocotte, réhaussé (blanc sur blanc, pourquoi toujours vouloir de la couleur ou du contraste, c'est d'un convenu!!!), je disais donc réhaussé d'un simple oeuf dur.
Pas de sauce, on pourrait gâter les saveurs brutes de ce produit si injustement mal aimé.

Regardez si ce Nico n'a pas l'air HEUREUX de manger son chou fleur-oeuf dur???

Alors, vous en dites quoi de cette sacrée recette de derrière les fagots??? Hein, je me fous pas de vous hein, avec un truc pareil??? j'ai pas perdu mon niveau hein?
(je devrais ptet m'inscrire à un diner presque parfait spécial autoconstructeurs?)

On dit merci So'. Tu nous as tellement manqué.